Août 2018 - Changer le monde – yes we can ! République en marche…
tout en surfant sur les turbulences du moment : sursauts
contre-révolutionnaires en Amérique
Latine, inepties maladives de Donald Trump, un certain Kim Jong-Un, extrémisme,
djihadisme, radicalisme, populisme … horreurs syriennes, clashes
palestino-israéliens, le
destin des centaines de milliers de migrants, femmes victimes…
Et vlan – deux (peut-être même trois hommes d’état : Emmanuel Macron,
Président/FR,
Nikol Pashinian, Premier Ministre, Arménie/RDA et le jeune Chancelier
d’Autriche,
Sebastian Kurz, s’attèlent à renversent les roues de la démocratie. Chapeau ! En
franchissant, désormais, les modèles du passé par la
restructuration/modernisation d’une
gouvernance effectivement transparente et consensuelle, à visage éclairé, propre
et
efficace, opposant à la corruption, à l’imposture des classes privilégiées, à
l’opportunisme et aux discriminations enracinées les droits humains. Actant
ainsi sur
les principes fondamentaux des Nations Unies considérés, à juste titre, comme
facteurs
majeurs d’équilibres socio-économiques et géopolitiques. Droit à la citoyenneté
mondiale, dorénavant tous acteurs à part entière de l’évolutions socio-politique
de nos
sociétés. En intégrant, par ailleurs, les techno et éco sciences, le digital…
par des
réformes et engagements collectifs.
Or, les médias et des oppositions de tout bord – politiques et politiciens usés,
désœuvrés
en quête d’identité et de reconnaissance – viennent brouiller les pistes. Par un
surcharge d’infos et d’interprétations qui dilatent la vérité et diluent
l’essentiel. Sous
prétexte du droit à la liberté d’expression et de la pensée. Procédure qui
ressemble de
plus en plus à un négationnisme gratuit. Pratiqué, entre autres, et depuis plus
d’un
siècle – on le sait mais on ne le dit pas – par l’Etat actuel turc à l’encontre
de ses
minorités décimées au cours de son histoire ottomane – comme le génocide
arménien. Or
un débat démocratique exige non seulement la transparence mais la mise à plat
des
motivations et objectifs clairement énoncés des protagonistes. Et non pas une
logorrhée de convictions subjectives sans aucun rapport avec les conversations en cours.
Lorsque E. Macron dit « déterminisme social » dans la bouche d’un journaliste
cela
sonne inapproprié pour le citoyen lambda abaissant la politique une
réductionnisme
insensée. Dérive qui commence à se répercuter également en Arménie. Lorsque N.
Pashinian essaye de percer légalement les abus des oligarques et des
responsables
argentés du pays, jusqu’aux pontifes de l’église arménienne (Etchmiadzine) au
pouvoir
sacré.
Le cas d’A. Benalla, jugé et sanctionné proportionnellement à la gravité des
fautes
commises. A quoi servirait de soûler médias et public avec des détails du mètre
carré
de son habitation, les chiffres exactes de ses salaires (il ne manquait plus que
la pointure
de ses chaussure et la couleur de ses chaussettes !) si ce n’est que pour doper
les esprits
d’infos inutiles, contre productives au max. A ces braves diffuseurs je dirai :
aller plutôt
enquêter les prisons d’Iran, Iraq, Syrie, Turquie, Cambodge, Myanmar … et,
encore, la
liste est longue.
Aujourd’hui on entame les sociétés futures dont la refonte ne peut tenir sur
l’héritage
idéologique et opérationnel des politiques classiques – droite , gauche,
fascisme,
communisme et toute autre système totalitaire. Alors qu’avec la monté des
technologies
et des recherches de pointe le destin de l’homme et de la planète – notamment le
développement des énergies renouvelables – exigent un nouvel ordre démocratique
aux
références et une conscience autres. Adapté à nos temps et à nos savoirs.
adedeyan@yahoo.com